.:: One-Shot de Seira ::.

J'ai décidé de publier quelques One-Shot assez courts dans un même sujet. Pour vos commentaires, je créerais bientôt un sujet. En attendant, voilà le premier One-Shot.

Pourquoi ? [Drame]

Le vent souffle, je sèche mes larmes. Je ne sais plus très bien pourquoi je pleure. Je regarde mes mains, le sang qui les recouvre me rappelle le pourquoi de mes sanglots. Pourquoi ai-je fais ça ? Pourquoi cette folie soudaine ? Je n'en sais rien et je ne cherche pas à savoir. Les gouttes salées recommencent à s'écouler de mes yeux. Mes jambes tremblent, je fais un pas chancelant en avant. La vue du corps qui traîne à même le sol me donne un haut-le-coeur, jamais je ne me serais sentie capable de faire ça. Mais c'était trop tard et j'ai commis l'irréparable. Je m'écroule près de ce cadavre qui est le tien, des souvenirs m'assaillent. Notre rencontre, puis le rendez-vous au clair de lune, ta déclaration quelque peu maladroite, mais aussi notre premier baiser. Je caresse ta chevelure, m'attarde au contact de ton bandeau frontal, tu ne sais pas à quel point je regrette mon geste. Cette pensée à beau m'emplir de tristesse, je me force à refouler mes larmes. Je mêle mes doigts aux tiens, glacés et raidis par la mort. Pourquoi ? Tu méritais plus que moi de vivre. Que dirais-je au village ? A tes élèves ? Et tes amis ? Comment saurais-je apaiser leur colère ? Du sang jaillit encore de ta trachée que j'ai mise à nue, pourquoi une telle violence ? Ton masque que j'ai réduis en lambeaux pend misérablement sur tes joues que mes ongles ont tailladés. J'essaie de me rappeler, en vain. Je suis encore sous le choc. Je pris, j'espère, je désire te voir te lever comme si de rien n'était, aucune blessure sur toi, ton cou remis à neuf, aucune marque ne permettant d'exprimer la sauvagerie de mes actes. Je ferme les yeux et j'inspire profondément. Ton parfum mêlé à ton odeur de sueur pénètre mes narines. J'expire violemment. Pourquoi est-ce que tout autour de moi évoque ta personne ? Il faut avouer que cette maison est la tienne. Je te dépose doucement sur le lit. Pourquoi toutes ces nuits passées ensemble me reviennent-elles à l'esprit ? Mes yeux rougis te regardent avec détresse, pourquoi ne veux-tu pas respirer ? Pourquoi est-ce que ça ne peut pas se passer comme dans les livres ? Pourquoi ne te mets-tu pas debout ? Pourquoi ne me sers-tu pas dans tes bras comme autrefois ? Je soulève ton bandeau frontal et ferme tes paupières, en succombant, tu n'as certainement pas eu le temps de le faire. Le coup avait été rapide. Un instant, j'eu l'impression que ton regard suivait mes gestes, je me suis ensuite rendu compte que ce n'était qu'un effet de lumière. Je m'empare du kunai avec lequel je t'ai égorgé, toi, mon bien-aimé. Tu m'aimais. Je t'aimais. Nous nous aimions. Mais maintenant, tout était terminé. Je contemple la lame dégoulinante de sang, de ton sang. Je détourne les yeux vers ton visage. Tu le cachais tout le temps et j'étais la seule à pouvoir le regarder dénudé. Je prie un des masques que tu gardais en rechange et je te le mis. Juste avant, je glissa un dernier baiser sur tes lèvres entrouvertes. Baiser d'adieu ? Non, peut êtr pas. Je suis sincèrement désolée de t'avoir ôté la vie... Je ne sentis pas vraiment la lame me percer le coeur, ma poitrine tressaillit, l'oxygène me manqua rapidement. Dans un dernier râle, je rendis l'âme, allongée contre toi, au chaud dans tes bras. Je murmurais encore une fois ton nom.

- Je t'aime, Kakashi...

Tu es parti...[Drame][Poésie]

Je passe machinalement ma main sur mes paupières
J'essuis au passage quelques larmes améres
Voilà déjà un an que tout est finit
Ma vie n'a plus de sens depuis que tu es parti
La nuit est tombée, la brume s'est levée
Elle voile mes yeux mouillés
La tristesse m'envahit soudainement
Alors que je repense à toi, mon amant
Je caresse le marbre du bout des doigts
Comme chaque soir il est froid
A son contact mes larmes affluent de nouveau
Ma vision se brouille, mes ongles pénètrent ma peau
Je tremble dans le vent glacial
Ma poitrine se soulève, j'ai mal
Le couteau se retourne dans la plaie
Mon coeur me supplie de m'en aller
Mais je ne peux pas bouger
Je reste debout, paralysée
Ma chevelure rose flotte autour de moi
Pourquoi m'as-tu quitté comme ça ?
Je revois la lame qui t'a transpercé
L'enventail qui se colore, ensanglanté
Ton visage plus pâle qu'à l'ordinaire
Ton dernier souffle que tu rend aux pieds de ta meurtriére
Ma rage avait prit le dessus
Froidement je l'ai abattu
Mais j'ai beau t'avoir vengé
Tu me manqueras toujours Sasuke...



Voilà, un One-Shot de plus. Court certes mais difficile de faire des rimes. Poème écrit pour une amie qui adore le couple SasuSaku...

Mèches Blondes[Romance][Hentaï]

/!\ Cette fic comporte une scène à connotations sexuelles, enfants et âmes sensibles, passez votre chemin, vous me remercierez plus tard... [Fic déconseillée aux moins de 12 ans] /!\

Doit-on parler de coup de foudre ? Oui, je pense. Dès que je t'ai aperçue, mon regard n'a cessé de te suivre, je te dévorais littéralement des yeux. Comment n'aurais-je pas pu te remarquer dans cette forêt, en plein jour ? Vêtu de noir, tu n'es pas passé aussi inaperçu que tu l'aurais voulu... Mes yeux ne parvenaient pas à se détacher de ta silhouette, de tes formes si plaisantes et surtout, de tes belles mèches blondes. Le vent secouait ta longue chevelure digne d'un fils du soleil, étais-tu donc un prince du ciel venu rien que pour moi. Je l'espérais fortement. Tu m'avais repéré, j'en étais certain. D'ordinaire j'aurais dû neutraliser un éventuel témoin mais je ne pouvais me résigner à ternir ta beauté. Tu étais un intrus, mon devoir étais de t'exterminer. Cependant, jamais je n'aurais osé porter un coup qui pourrait déformer ton corps si parfait. T'es yeux d'un bleu profond, ton sourire espiègle, ton assurance malgré ton apparence un peu frêle. Tes lèvres frémirent un peu, je les désirais. Une mèche cachait ton orbite gauche alors je me contentais de celui de droite. Je me perdis dans ton iris, absorbée par la tendresse qui y régnait. Je suis lentement descendu de l'arbre où j'étais perché, avec douceur et sans gestes brusques afin de ne pas t'effrayer, je ne voulais pas que tu t'enfuisses. Mon coeur s'est brusquement mit à battre à une allure folle. Son rythme augmentait à chacun de tes pas, je pensais m'évanouir. Tu tremblais et soudain, tu bascula en arrière, tes yeux se fermèrent. Je me précipita et te rattrapa avant que tu ne touche le sol, tu t'étais évanouie. En m'éveillant, je cru tout d'abord à un rêve mais le fait d'avoir ta longue veste sur moi me rassura. J'inspirais à pleins poumons ton doux parfum. Tu remua légèrement et tu te redressas. Voulant voir ta réaction, je m'étais caché. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je te vis étreindre mon manteau. Je serrais de plus en plus fort ce vêtement qui étais tien, je m'y enroula, heureuse. J'avais le sentiment de ne plus faire qu'un avec toi. Tu tressaillis quand je plaqua mes mains devant tes yeux, t'obstruant ainsi la vue. Je murmurais d'une voix qui se voulait tendre que tu n'avais rien à craindre de moi. Ce fut le noir, le son de ta voix me rassura un peu. Instinctivement, mes mains s'accrochèrent aux tiennes afin de les retirer. Tu résistas. Tu te débattis mais très peu. Au bout de quelques instants, je daignai te rendre la vue. Tu cligna un peu des paupières, comme si tu découvrais le monde. Nous nous dévisageâmes dans le blanc des yeux, la couleur du tien m'évoqua la pureté des rivières baignées par l'astre solaire, me trompais-je ? Je caressa ta peau lisse, tu en fis de même mais je sentais bien que tu retenais tes gestes. Etait-ce à cause des bouches qui ornent mes paumes de mains ? Il est vrai que c'est surprenant. En voyant des langues sortirent de tes mains, j'eu le réflexe de me stopper, mais je devais t'accepter comme tu étais. Leurs lèvres traînant sur mon bras ne firent qu'appuyer mon choix. Tu refoula une mine apeurée, je le vis très bien. Et pourtant, tu n'étais toujours pas partie en hurlant, un exploit. A ce moment, j'étais sûr de mes sentiments. Je ne su tenir plus longtemps, mes lèvres s'emparèrent et s'unirent aux tiennes par surprise. Tu passa une main dans mon dos en prolongeant ce baiser langoureux. Je me sentais si heureux, comme si une vague de bonheur m'avait submergé et t'avais déposée dans mes bras, toi ma belle sirène aux prunelles bleues. Tel une étoile, ton oeil brillait, de joie certainement. Cela m'étais pour l'instant bien égal et je continuais de t'embrasser avec fougue et passion à la fois. Mes caresses se firent plus pressantes, tu finis par accepter mes requêtes. Tu te dévêtis sensuellement, tout comme moi d'ailleurs, nos corps dansaient l'un contre l'autre avec une rapidité phénoménale. Tes mains frôlaient mon corps à des endroits stratégiques, je soupirais d'aise. J'essayais de murmurer ton nom mais le souffle venait à me manquer, je ne lâchai que des grognements de plaisir. Ta peau était d'une délicatesse alléchante, je ne pouvais m'empêcher de la toucher et tu aimais ça, d'après ce que tu parvenait à me glisser dans l'oreille entre deux inspirations. Je saisis et mis ton membre puissant dans ma bouche et commença un aller retour, un va-et-vient qui m'a conduit au paradis. Je te laissais faire, t'encourageant même à continuer en accompagnant ton geste. Ta dextre passa dans ma chevelure, tu défis au passage le lien qui la retenait en une queue de cheval irréprochable. De ton autre main, tu t'emparas de l'un de mes seins. Je le pressa entre mes doigts en faisant attention à ne pas te faire mal. Tu ne broncha pas. Quelque chose monta soudainement en moi, je l'évacua subitement. Un liquide blanc au goût assez amer pénétra ma bouche, je tenta de l'avaler mais je le recracha pitoyablement. Tu choisis ce moment pour approcher mon visage du tien, ma langue vint chatouiller le coin de tes babines. J'avala le liquide sans me soucier du goût, je te regardais amoureusement. Je posa ma main sur ton torse et t'embrassa de nouveau. Tes lèvres se dérobèrent quelques secondes plus tard et vinrent mordiller mon mamelon, en marquant d'abord un petit arrêt dans le cou. Je descendis encore mais je ne puis décrire ce que j'ai ressentis, l'impression de ne plus exister que pour l'être aimé. Une sorte de jouissement se perdit dans mon gosier. Un autre y naquit, j'en émit ainsi plusieurs d'affilé, jusqu'à ce que tu te décide à passer à autre chose, tout ceci n'avait été qu'un entraînement. Avant d'aller plus loin, je prononça dans le lobe de ton oreille une dernière parole.

" - Je t'aime Ino... "

Tes mots me firent sourire. Je te répondis d'un ton voluptueux.

" - Moi aussi Deidara. "

Nous passâmes notre nuit ensemble, nos chevelures blondes s'emmêlant dans le lit de verdure.